Nom latin : Thymus vulgaris
Partie(s) utilisée(s) : Feuilles coupées
Principes actifs : 1 à 2,5 %
Huile essentielle : thymol et carvacrol; acide rosmarinique, acide caféique, tanins, flavonoïdes
Le thym de Provence a été inscrit, le 19 février 2018, au registre des appellations d’origine protégées (AOP) et des indications géographiques protégées (IGP), qui compte 1 420 produits, annonce la commission européenne, lundi 26 février.
L’IGP est un label européen qui existe depuis 1992. Il assure aux consommateurs que les produits tirent une ou plusieurs caractéristiques de leur origine géographique.
Cultivée plein champ ou en milieu naturel dans le sud-est de la France, la plante « se caractérise par un arôme et un goût puissant et piquant comparé aux autres thyms dit “doux” », explique la Commission dans un communiqué. « Ce pouvoir lui est conféré par la composition spécifique de son huile essentielle, riche en carvacrol », affirme l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). L’exécutif européen salue la tradition de cueillette du thym sauvage et les « procédés anciens de séchage, triage et confection de bouquets de thym ».
Au-delà de ses qualités aromatiques, le thym était aussi utilisé dans les temps plus anciens pour conserver les viandes dans un état correct. « La présence du thym en Provence, et les particularités aromatiques et gustatives du thym de Provence sont souvent citées dans la littérature, de Pline l’Ancien au Ier siècle jusqu’à Marcel Pagnol », rappelle la Commission.
Selon l’INAO, il y avait, en 2013, 50 producteurs de thym pour une production de 90 tonnes. "
Extrait de Le Monde